Mais voilà, toutes les vacances n'ont pas toujours la même saveur, on n'en profite pas toujours de la même manière...
Et là, je suis en vacances et ces vacances-là, je crois que je vais en profiter à 245 000%.
Mais pourquoi ?
Tout d'abord, parce qu'il y a des vacances dont on a BESOIN. Oui, vous savez, pas juste envie mais vraiment besoin. Besoin parce qu'on a eu des petits soucis de boulot, parce que ces soucis ont pris beaucoup de place dans notre vie et parce qu'on a beau se dire qu'il y a plus grave, la pilule a quand même du mal à passer...
Ensuite, parce que ces vacances ont débuté par un week-end en famille. Attention, un week-end en famille chez moi, ce ne sont pas du tout les moments auxquels on se sent obligée d'assister parce qu'on n'a pas le choix. Chez moi, les week-end en famille, c'est retrouver parents, sœur, neveux, oncles, tantes, cousins, cousines... bref que des gens avec qui je me sens bien, qui me connaissent par cœur, avec lesquels je peux être moi-même sans me poser de question, qui savent être là quand je les appelle, qui savent être là même quand je ne les appelle pas mais que j'ai quand même besoin d'eux... Ceux qui ne vous posent pas de questions si vous n'avez pas envie de parler (merci aux mots interdits...) et qui sont là pour vous écouter si vous voulez tout déballer...Vous m'avez fait tout oublier dès que je vous ai retrouvés, merci et un merci tout particulier à "La baleine bleue" car rien ne vaut le bonheur de voir ses enfants la découvrir ou la redécouvrir !
Mais ça ne s'arrête pas là car après c'est cap vers le Sud de le France (ceux qui savent exactement où je suis apprécieront le jeu de mots...) ! Et là, c'est balades, grand air, soleil, farniente (enfin tout est relatif sur le farniente car avec 2 enfants et un mari, c'est farniente entre 11h02 et 11h04 !), châteaux de sable sur la plage, apéros... avec son mari et ses enfants. Et puis, franchement, on redécouvre l'essentiel : la joie d'être tous les 4 et de profiter tout simplement les uns des autres, le fait de ne pas regarder sa montre (hein, quelle montre ?, ah ben, oui, je ne l'ai même pas emmenée), le temps de faire ce qu'on a envie, de se poser des questions existentielles (pizza ou kebab, gaufre ou churros, sangria ou kir, plage ou balade???). Des vacances où on relativise, où ce qui n'est pas l'essentiel retourne à sa place et où on reprend conscience que tant qu'on a encore tout ça, alors on est heureux !
Et cerise sur le gâteau, mon mari n'a même pas râlé en voyant un énorme sac de perles et apprêts venir avec nous et prendre plein de place dans le coffre !
Ça promet plein de nouvelles créations pour très bientôt...
